Point méthodo n°1
Un entretien semi-directif, qu’est-ce que c’est ?
Dans notre réflexion vis-à-vis de l’alimentation actuelle des villes françaises et de l’exemple de Cuba nous sont apparues trois grandes questions :
– Comment les jardins se sont-ils mis en place ?
– Comment fonctionnent-ils aujourd’hui ?
– Quels sont les facteurs de leur durabilité ?
Pour y répondre, nous avons entrepris de rencontrer des jardiniers de l’agriculture urbaine de Cuba et de réaliser auprès d’eux des entretiens semi-directifs.
Un entretien semi-directif, c’est une enquête réalisée auprès d’un public précis, dont les thèmes d’entrée et les points à aborder sont définis par les enquêteurs . Mais concrètement, les questions posées sont larges et l’enquête prend la forme d’une discussion, laissant la liberté à l’enquêté d’aborder les différents thèmes selon son point de vue, avec ses mots. Le guide d’enquête, document qui permet aux enquêteurs de ne rien oublier , est le même pour tous les entretiens et permet de dresser un profil le plus complet possible de la structure enquêtée.
Point méthodo n°2
Comment concevoir un guide d’enquête ?
Un guide d’enquête doit rassembler toutes les questions à poser, tous les éléments à réunir pour pouvoir bien comprendre la structure. De plus, il doit être hiérarchisé, structuré, pour permettre d’entrer dans chaque catégorie avec une question large, puis de préciser tous les points nécessaires.
Dans notre cas, notre guide se divise en quatre parties :
– Histoire du jardinier : quelles formations a-t-il ? Depuis combien de temps travaille-t-il dans l’agriculture urbaine ? Pourquoi a-t-il choisi ce secteur ?
– Histoire, trajectoire et caractérisation du jardin : Comment, quand et pourquoi s’est créé le jardin ? Comment a-t-il évolué depuis ? Comment fonctionne le jardin (main d’œuvre, production, commercialisation) ?
– Analyse technique des pratiques culturales : Comment gèrent-ils la question des semences, de la matière organique, des maladies, de l’irrigation et de la planification du travail et de la production ?
– Analyse économique des systèmes de culture : quels sont les résultats économiques du jardin ? Comment la valeur ajoutée est-elle distribuée ?
En vrai, notre guide fait 4 pages, évidemment on n’a pas tout mis dans cette publi ! Mais si vous voulez en savoir plus, n’hésitez pas à nous demander.
Point méthodo n°3 🧐
Comment sélectionne-t-on les jardins visités ?
🤔
De manière exploratoire et opportuniste. Mais encore ? En explorant les villes en bus 🚌, en voiture 🚗, à pied 👟, à vélo 🚴♀ ou à calèche 🎠 (c’est un moyen de transport très courant à Cuba !) nous notons les jardins que nous rencontrons sur nos cartes numériques MapsMe et OsmAnd 🗺. Certains jardins sont déjà indiqués sur ces cartes. Nous en choisissons ensuite un premier, souvent le plus proche de notre hébergement car nous nous déplaçons à pied 🏃♀ et nous demandons ensuite leurs contacts alentours. Parfois, nous demandons également aux cubains qui nous hébergent ou à ceux que nous rencontrons.
C’est une méthode aléatoire avec un effet boule de neige ⛄ qui nous permet de voir un certain nombre de jardins d’une même ville.
Actuellement, nous sommes à plus de 20 jardins visités !
Et concrètement, la visite, comment ça se passe ?🤔
En arrivant dans un jardin, nous nous présentons et demandons de rencontrer la personne la plus à même de répondre à nos questions : le gérant ou le jardinier ayant le plus d’ancienneté. La plupart du temps, nous sommes chaleureusement accueillies (on nous a mises à la porte qu’une fois sur une vingtaine de jardins visités ! 💪). L’interview dure une heure ou plus suivant l’affinité avec l’interlocuteur, son envie de partager et son temps disponible. Avec la masse de vidéos, photos et informations récoltées puis consignées dans une base de données Excel, nous avons ensuite un gros travail de synthèse et de réflexion 📝 pour faciliter la communication avec vous.
Voilà, vous savez tout !
Point méthodo n°1
Un entretien semi-directif, qu’est-ce que c’est ?
Dans notre réflexion vis-à-vis de l’alimentation actuelle des villes françaises et de l’exemple de Cuba nous sont apparues trois grandes questions :
– Comment les jardins se sont-ils mis en place ?
– Comment fonctionnent-ils aujourd’hui ?
– Quels sont les facteurs de leur durabilité ?
Pour y répondre, nous avons entrepris de rencontrer des jardiniers de l’agriculture urbaine de Cuba et de réaliser auprès d’eux des entretiens semi-directifs.
Un entretien semi-directif, c’est une enquête réalisée auprès d’un public précis, dont les thèmes d’entrée et les points à aborder sont définis par les enquêteurs . Mais concrètement, les questions posées sont larges et l’enquête prend la forme d’une discussion, laissant la liberté à l’enquêté d’aborder les différents thèmes selon son point de vue, avec ses mots. Le guide d’enquête, document qui permet aux enquêteurs de ne rien oublier , est le même pour tous les entretiens et permet de dresser un profil le plus complet possible de la structure enquêtée.
Point méthodo n°2
Comment concevoir un guide d’enquête ?
Un guide d’enquête doit rassembler toutes les questions à poser, tous les éléments à réunir pour pouvoir bien comprendre la structure. De plus, il doit être hiérarchisé, structuré, pour permettre d’entrer dans chaque catégorie avec une question large, puis de préciser tous les points nécessaires.
Dans notre cas, notre guide se divise en quatre parties :
– Histoire du jardinier : quelles formations a-t-il ? Depuis combien de temps travaille-t-il dans l’agriculture urbaine ? Pourquoi a-t-il choisi ce secteur ?
– Histoire, trajectoire et caractérisation du jardin : Comment, quand et pourquoi s’est créé le jardin ? Comment a-t-il évolué depuis ? Comment fonctionne le jardin (main d’œuvre, production, commercialisation) ?
– Analyse technique des pratiques culturales : Comment gèrent-ils la question des semences, de la matière organique, des maladies, de l’irrigation et de la planification du travail et de la production ?
– Analyse économique des systèmes de culture : quels sont les résultats économiques du jardin ? Comment la valeur ajoutée est-elle distribuée ?
En vrai, notre guide fait 4 pages, évidemment on n’a pas tout mis dans cette publi ! Mais si vous voulez en savoir plus, n’hésitez pas à nous demander.
Point méthodo n°3
Comment sélectionne-t-on les jardins visités ?
De manière exploratoire et opportuniste. Mais encore ? En explorant les villes en bus, en voiture, à pied, à vélo ou à calèche (c’est un moyen de transport très courant à Cuba !) nous notons les jardins que nous rencontrons sur nos cartes numériques MapsMe et OsmAnd. Certains jardins sont déjà indiqués sur ces cartes. Nous en choisissons ensuite un premier, souvent le plus proche de notre hébergement car nous nous déplaçons à pied et nous demandons ensuite leurs contacts alentours. Parfois, nous demandons également aux cubains qui nous hébergent ou à ceux que nous rencontrons.
C’est une méthode aléatoire avec un effet boule de neige qui nous permet de voir un certain nombre de jardins d’une même ville.
Actuellement, nous sommes à plus de 20 jardins visités !
Et concrètement, la visite, comment ça se passe ?
En arrivant dans un jardin, nous nous présentons et demandons de rencontrer la personne la plus à même de répondre à nos questions : le gérant ou le jardinier ayant le plus d’ancienneté. La plupart du temps, nous sommes chaleureusement accueillies (on nous a mises à la porte qu’une fois sur une vingtaine de jardins visités !). L’interview dure une heure ou plus suivant l’affinité avec l’interlocuteur, son envie de partager et son temps disponible. Avec la masse de vidéos, photos et informations récoltées puis consignées dans une base de données Excel, nous avons ensuite un gros travail de synthèse et de réflexion pour faciliter la communication avec vous.
Voilà, vous savez tout !